Encore un autre décès tragique et difficile à expliquer. Cette fois-ci à Bouaké au quartier Dar Es Salam 2, secteur Mangorotou, un octogénaire, répondant au nom de Mamadou Maïga, a été retrouvé mort ce mercredi 9 novembre 2016 aux environs de 05H45. Le corps sans vie de El Hadj Mamadou Maïga été retrouvé dans une posture assez étrange et difficilement explicable. En réalité, une arme à feu de type artisanal a été retrouvée à côté de sa dépouille mortelle.
La triste nouvelle s’est emparée des habitants de ce quartier situé au nord de la commune de Bouaké. A en croire Ibrahim Maïga, un des douze enfants de la victime, leur défunt père n’avait aucun problème avec qui que ce soit au quartier. Ce qui l’a amené à s’interroger sur les raisons et les circonstances de son décès. Informés les hommes du 3ème arrondissement de police de Bouaké, avec à leur tête le capitaine Guédé Nahounou, se sont rendus sur les lieux du décès pour le constat d’usage. Une enquête a été ouverte afin de faire toute la lumière sur les circonstances de ce tragique décès. La thèse du suicide demeurant fortement plausible. En effet, l’alerte a été donnée par un ami de la victime. Lequel ne l’ayant pas vu à la mosquée pour la prière de l’aube s’est rendu à son domicile afin d’en savoir davantage sur cette absence inhabituelle de l’octogénaire à ladite prière.
Et comme par surprise, Ibrahim Maïga, a expliqué que leur père était sorti, comme d’habitude pour répondre à l’appel de la prière de l’aube, surtout que la mosquée où il effectue la prière se trouve à proximité du domicile familial. C’est ainsi qu’ils vont se mettre à sa recherche et, ironie du sort, le corps sans vie de leur père sera découvert au secteur Mangorotou dans une mare de sang, avec auprès de lui l’arme à feu artisanale.
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